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Les pièges de la liste INCI : 2ème partie

L’INCI cosmétique est utile, comme nous l’avons vu précédemment dans la première partie de l’article sur l’INCI ici mais elle comporte également quelques limitations. En effet, l’INCI est une liste de composition d’ingrédients classés selon un ordre décroissant et les ingrédients peuvent être cachés sous des dénominations plus politiquement correctes.

Continuons donc notre exploration, si vous le voulez bien, sur les pièges et limites de cette liste cosmétique.

3) INCI: un flou lié aux secrets de composition

La compétition entre marques cosmétiques étant si féroce, il n’est pas rare d’observer les marques faire tout leur possible pour préserver leurs secrets de fabrication, aussi selon des conditions particulières, des demandes de dérogation pourraient être émises afin de remplacer sur la liste INCI, le nom de certaines substances par des codes spécifiques, afin de protéger davantage leur formule ou par des noms génériques, notamment dans le domaine de la parfumerie. Quelle que soit la composition exacte du produit, les substances parfumantes sont regroupées sous la dénomination commune « parfum ». Les marques cosmétiques doivent cependant signaler l’éventuelle présence d’allergènes mentionnés dans la liste des 26 substances allergènes ici (à la fin de l’article)

Notons toutefois que :

– si la substance allergène ne dépasse un certain seuil, elle n’a pas besoin d’être mentionnée

– cette liste des 26 allergènes est la liste officiellement reconnue, or, celles et ceux qui sont allergiques pourront vous dire qu’il existe bien d’autres substances à surveiller. On peut dès lors imaginer qu’à la date d’instauration de cette liste, statistiquement les allergies liées aux substances parfumantes, huiles essentielles, étaient probablement dues en majorité à ces 26 substances… En même temps, la proportion d’allergies semble augmenter chaque année, peut-être serait-il utile de revoir cette liste ? Évidemment, ceci serait assez compliqué pour les marques et les fournisseurs qui devraient alors tenir compte de cette nouvelle liste….autant dire ce qui est… Ce serait un vrai cauchemar.

Ingrédients cosmétiques mystère

4) INCI: une terminologie imprécise

Dans la liste INCI, chaque terme est le résultat de l’enregistrement de la matière concernée auprès des institutions compétentes.

Le hic ? La liste INCI ne vous donne pas l’origine des matières, ne vous indique pas leur qualité, ni leur mode de fabrication ou tout autre détail susceptible de vous intéresser en tant que consommatrice, ce qui rend les comparaisons sur la base de l’INCI seule plus compliquées.

Exemples :

Nature et qualité de l’huile cosmétique : Avec une huile d’abricot sur la liste INCI, vous auriez Prunus armeniaca (Apricot) kernel oil mais en réalité, il y a autant de variété de qualité qu’il y a de fournisseurs…

Le cas des ingrédients génétiquement modifiés qui ne sont pas étiquetés comme tel (normal me direz vous), qui concernent par exemple la lécithine de soja, le mais etc.… pour moi c’est simple, je n’en veux pas, moins par risque cosmétique (où le risque est probablement limité) que par principe. Même si la génomique a certainement permis des avancées extraordinaires, je reste très méfiant sur les éventuelles conséquences sur les générations à venir….

Des noms  identiques /des effets différents : Vous pouvez avoir des extraits, des actifs avec des noms similaires ou identiques mais leur mode d’obtention peut différer, le solvant utilisé peut accroître leur efficacité etc.… conséquence : même nom, efficacité différente …

Donc comparer 2 produits avec une huile A ou un actif A parce que sur la liste INCI, il est stipulé dans les 2, actif A ou huile A, ça revient de manière un peu caricaturale, à comparer 2 femmes juste parce que les 2 portent l’étiquette « femme »…Comment ça ? C’est réducteur ?  Exactement.

Pour comparer ces 2 femmes, il faudrait plus d’éléments… Bon, je sens déjà gronder les prémices d’une rébellion féministe …Aussi pour apaiser les tensions, on va changer de sexe pour comparer… 2 hommes, ce sera moins risqué. Pour cela, il faudrait leur âge, leur personnalité, leur taille, leur QE (entendez quotient émotionnel, très à la mode en ce moment) etc… mais tout ceci, ce n’est pas écrit derrière leur nom : HOMME. En gros, tout comme l’habit, le nom ne fait pas le moine…

Et bien pour cette liste INCI, c’est exactement ça, le terme qui définit chaque matière première est donc à prendre en considération avec un peu de recul car il est imprécis et surtout ne permet pas de différencier véritablement 2 produits sur cette seule base.

5) le 1 % qui permet quelques tours de magie avec l’INCI.

Cette liste est malgré tout bien utile car l’ordre des ingrédients est déjà une indication précieuse mais un autre hic, c’est l’exception avec la règle des 1%.

Cette règle annule, en effet, l’obligation du classement par ordre décroissant pour tout ingrédient inférieur à 1%,

Conséquence ? Vous pouvez avoir à la fin de la liste INCI, une simple énumération d’ingrédients classés selon un ordre fantaisiste comme un classement selon l’ordre alphabétique, selon la longueur des mots, ou même pourquoi pas un ordre aléatoire dicté par la célèbre comptine : Am stram gram pic et pic et colégram bour et bour et ratatam si la reine et le roi ne veulent pas ça ne sera pas toi !!!! Wouhou !!!

Mais redevenons sérieux un instant, bien entendu la plupart des marques ne classera pas ces ingrédients selon les méthodes fantaisistes que je viens d’évoquer mais davantage selon un ordre censé mettre en avant à la fois les actifs et surtout leurs produits.

Par exemple si vous avez une formule quantitative telle que :

Parfum : 0,3%

Actif A : 0,2%

Actif B : 0,1% Etc…

Vous pourriez finalement avoir pour INCI : aqua….actif A, actif B, parfum…Ce qui vous donnera l’illusion d’un produit plus riche en actif A et actif B

La réglementation permet également à des ingrédients dont la concentration est inférieure à 1% de ne pas être indiqués. C’est par exemple le cas de certains allergènes qui, inférieurs, à un certain seuil peuvent être classés comme non étiquetables et ne pas apparaître dans la liste INCI. Et voilà disparu !

Le problème évidemment se pose pour celles et ceux souffrant d’allergies fréquentes, et qui doivent absolument éviter certains allergènes. Difficile de les éviter quand ceux-ci, ne sont pas mentionnés sur la liste ?  Il faut donc devenir médium… Et « deviner » ce qu’il y a dans le produit.

Certains estiment que le seuil est tellement bas que la présence de ces allergènes est trop faible pour provoquer quoi que ce soit… or même si j’admets que le doute est possible, je n’en suis pas si sûr….surtout quand on voit les cas d’allergies augmenter tous les ans… Le contact répété de ces allergènes même à faibles doses ne serait-il pas à prendre en compte… A voir…

D’autres me rétorquent également qu’il ne s’agit pas non plus d’une pratique très répandue, en même temps, cela est davantage du ressort de la personne chargée de l’aspect réglementaire et non du formulateur… Et quand vous savez à quel point chaque département est cloisonné vis-à-vis des autres… Vous comprenez mieux certaines dérives… Surtout quand on peut effacer d’un coup de baguette magique, et ce « légalement » des substances qui font taches sur la liste… Soyons réaliste, et moins naïfs, c’est assez tentant…

chef cuisine

6) INCI: le mode opératoire n’y apparaît pas

Ceux qui font de la cuisine comprendront tout de suite ce que je vais expliquer dans ce paragraphe. Les ingrédients dans une formule cosmétique jouent évidemment un rôle déterminant dans le résultat final mais leur association, la formule, la recette, leur assemblage selon des pourcentages bien précis, selon un mode opératoire réglé comme du papier à musique, au millimètre près, est probablement l’étape la plus importante… La liste INCI n’est donc que la partie visible de l’iceberg

Imaginez que vous avez 5 formulateurs, donnez leur exactement les mêmes ingrédients, à partir desquels, ils seront chargés de créer une formule. Il y a de fortes chances que le résultat final soit différent et que vous vous retrouviez avec 5 produits différents, en raison notamment du mode opératoire qui peut différer d’une personne à une autre, du pourcentage d’ingrédient introduit qui sera différent etc… (Ça ne vous rappelle pas les épreuves de master chef, etc…)

Le timing d’incorporation des ingrédients, la température d’émulsion, les critères physicochimiques cibles,etc… sont des paramètres qui peuvent expliquer les variations d’un produit à un autre et ce malgré l’utilisation des mêmes ingrédients.

Et forcément, plus il y a d’ingrédients, plus les combinaisons différentes sont possibles….En même temps, c’est le plaisir de la formulation, cette douce plénitude qui vous envahit lorsque vous testez 30 combinaisons possibles, pour tomber sur celle que vous vouliez, après des mois et des mois de recherche… autant vous dire que c’est un pur moment de bonheur…

Chaque formulateur a une vision différente, une façon assez personnelle d’aborder la formulation… Ce sera d’ailleurs l’objet d’un article à venir…

Quoi qu’il en soit, cette 2ème partie s’achève ici, la 3ème partie arrive…

En attendant, question sans rapport avec le sujet, imaginez que votre marque préférée de cosmétiques vous annonce qu’elle va lancer un produit surprise mais qu’il n’y aura que 1000 exemplaires pour débuter et que vous pouvez le pré-commander,  seriez vous prête à l’acheter sans même l’avoir testé?Juste pour faire partie des 1000 premières, sachant qu’il faudra ensuite attendre 9 mois pour que ce produit soit commercialisé sans aucune limitation? 

49 thoughts on “Les pièges de la liste INCI : 2ème partie”

  1. Oh que je te rejoint sur la qualité des ingrédients qui composent les cosmétiques. Je sais (mon petit doigt me l’a dit ^^) que certaines marques accordent plus d’importance à la qualité des ingrédients, d’autre moins. Du coup, les ingrédients sont analysés et terminent leur vie chez l’un ou l’autre en fonction de la qualité. J’imagine que ce ne sont pas les plus connues ou les plus renommées qui prennent les meilleurs ingrédients. Il doit y avoir pas mal de dérives, et parfois je suppose que nos marques fétiches nous vendent de la qualité médiocre en ingrédients de base….
    C’est une question qui me tauraude depuis des mois…. et si j’avais la réponse, je serais ravie, car je préfère mettre le prix dans la qualité ^^.

    Ta question sur le produit pour les 1000 réservations est intéressante. Pour moi, cela dépendrais de la confiance que j’ai dans la marque. Pour l’instant, j’ai des marques fétiches mais qui n’ont pas ma confiance aveugle. Donc dans l’absolu ça serait non. Mais dans le cas d’une marque dans laquelle j’aurais une confiance absolu (je ne désespère pas de la trouver un jour), là ce serait oui pour tester et donner mon avis. Après ça dépend aussi du produit, si la marque lance un nouveau shampoing/gel douche, je ne serais pas partante, car j’imagine que le prix serait en conséquence..et pour des produits “d’hygiène” je ne suis pas prête à acheter les yeux fermés. Ensuite pour les autres cosmétiques, ça serait au cas par cas.

    1. hello vikie,

      absolument, on peut tricher avec la qualité sans trop attirer l’attention… il ya des dérives c’est inévitable, maintenant le réglement européen et certainement les avenants à venir devraient assainir encore plus l’industrie cosmétique… on revient aussi toujours à la question de base : quelle est la priorité de la marque?

      sur la question des 1000 : il est clair que ce qui va faire toute la différence au niveau de la marque, c’est la confiance 😉 cette confiance qui se construit pas à pas, or dans cette industrie du zapping…. cela devient de plus en plus difficile 🙁

      1. Je suis entièrement d’accord, à part quelques cosmétiques qui me suivent depuis des années (enfin disons plutôt que je le rachète…..sinon imagine la couche verdâtre beuuuuuuuurk ^^) et pour lesquels j’ai bien testé d’autres choses, mais je suis toujours revenu à eux. Pour les autres, c’est beaucoup de tatonnage pour trouver le produit qui répond à mes attentes, sans provoquer de réactions allergiques… et surtout qui ne soit pas juste un cache misère. Dur dur.
        Je suis du genre à zapper pour trouver mon ‘graal cosmétique’, mais une fois que je l’ai trouvé, je reste fidèle. Il pourras m’arriver de me détourner du produit un temps, mais si c’est vraiment le top du top, je ferais quelques essais chez la concurrence, puis je reviendrais définitivement. C’est le cas pour ma crème main, la Mixa spéciales mains complétements détruites (^^ c’est le surnom que je lui donne), un bonheur, elle est réparatrice/cicatrisante, protège du froid, réhydrate…le must, je l’utilise depuis au moins 20 ans… actuellement, je dois finir une autre crème main qui m’a été offerte, c’est une horreur/une honte, j’arrive pas à la finir tellement elle fonctionne pas….mais je tiendrais bon, je ne rachèterais ma Mixa qu’une fois celle-ci terminé (VIIIIIIITE ^^)

        1. ça c’est de la fidélité 😉 et connaissant tes difficultés à trouver des produits adaptés à ta peau “particulière” 😉 , je comprends que ce soit encore plus important pour toi 🙂

  2. Mmm… si vraiment c’est ma marque préférée, que j’ai “confiance” en elle, et qu’elle propose un super produit … pourquoi pas, j’avoue ! Mais je ne suis pas dupe de ce genre de pratique marketing ^^ le principe de rareté sur le marché, ça fonctionne toujours ! l’acheteur se sent valorisé, en possession d’un “saint graal”… quitte à payer le prix fort : c’est le même principe en art ! …jusqu’à ce que la bulle éclate.
    Alors oui, je l’achèterai peut-être, mais pas “pour faire partie des 1000 premiers”… plutôt pour tester la nouveauté. Tu vois la nuance ? ^^

    En tous cas merci pour cet article intéressant ! 😉

    1. hello beauté coréenne ( rire incontrolable… je pense au sketch de Nathalie pour une raison que j’ignore – private joke LOL)
      en fait tu as raison, on joue sur la rareté, et le parallèle avec l’art est très intéressant… Et cette rareté est temporaire puisqu’au bout de 9 mois, n’importe qui pourra se le procurer…

      1. Oui, comme tu dis, la rareté dans ce cas précis serait temporaire ! mais certains sont “fiers” de pouvoir se procurer et tester un produit en premier (prem’s, c’est moi d’abord !!), ils ont l’impression de faire partie d’une élite. La vanité humaine quoi…
        Le parallèle avec l’art est assez proche, effectivement, puisque plus un objet est rare et plus son prix gonfle, et plus de gens le désirent (c’est ce qu’on appelle une “bulle” en art). C’est aussi un moyen de “faire parler” du produit, de faire le buzz quelque part. Il n’y a qu’à aller dans une vente aux enchères pour comprendre le phénomène : LE tableau dont tout le monde parle, dont le prix devient exorbitant au fil des surenchères… l’acheteur final se dit quelque part “c’est MOI qui l’ai eu, et pas les autres ! nananèreuhh !” lol

        1. oui c’est vrai tu as raison, c’est la satisfaction de pouvoir être le ou la première à bénéficier de tel ou tel produit… tiens,moi je veux bien être le premier à goûter à un macaron édition spéciale LOL moi aussi je veux pouvoir me ballader avec mon macaron et dire : c’est moi qui vais le manger!!! nananère haha
          pour moi l’art reste un domaine tellement hermétique, je dois être certainement trop terre à terre… 🙁

          1. Ahhh moi j’ai été une des premières à arborer le vernis craquelé de OPI sur mes ongles ^^ j’ai même eu droit à des questions de passantes en pleine rue, j’étais trop trop fière…dommage ça n’a pas duré longtemps ^^

              1. ^^ pas de souci ^^ en même temps OPI ne prône pas vraiment l’écologie… où alors si ils le font j’étais pas au courant…quand aux compositions… je n’en parle même pas ^^

  3. Bonjour Christopher,
    Pour ma part je n’ai plus de marque préférée (pour le moment 🙂 ). J’en avais une que j’avais découverte quand j’étais jeune femme et que j’aimais beaucoup. Puis il y a quelques années j’ai commencé à regarder un peu plus cette fameuse liste…et j’ai délaissé ma marque chouchoute. Par moment je vais voir sur sont site….on ne sait jamais….j’espère trouver le produit “tout bien”… Alors oui et non je pourrais faire partie de ces 1000 premières… mais je pense qu’à la réception du produit je regarderais les ingrédients et selon, je l’a testerais ou pas.

    1. bonsoir Elisabeth,

      c’est bizarre ça me fait penser à la notion de couple, au début c’est magique et puis avec le temps, on vient à voir les défauts de l’autre ou sa liste INCI… une marque doit rester cohérente, attentive et toujours garder en tête que dans un couple, rien n’est acquis pour la vie, enfin je veux dire pour la marque LOL

  4. Merci ! C’est super intéressant, j’ai appris pleins de choses… Mais quelle jungle les cosmétiques, même quand on pense être un consommateur averti !

    Pour ta question, si c’est juste pour l’exclusivité, je dirais non, certes je suis snob, mais imagine qu’au final le produit surprise ne réponde même pas aux problématiques de ma peau ?
    En revanche, si c’est MA marque préférée, en laquelle j’ai confiance, et que la démarche est plutôt faite dans une esprit de “coédition” du produit, pour l’aider à voir le jour, je dis oui !

    1. merci marie, la cosméto c’est une jungle qui au delà du glamour et des paillette reste une industrie aux intérêts financiers colossaux… avec ses dérives… mais restons optimiste 🙂

      pour la question des 1000: la confiance revient encore 😉

          1. Je réagit à ta remarque MarieJ, sur l’esprit de co-edition…j’avoue que je n’avais pas vu sous cet aspect là, et effectivement, pour une marque de niche, en laquelle nous aurions confiance, et pour faire en sorte qu’elle innove dans ces gammes de cosmétiques, là je serais prête à faire partie des 1000, mais plus dans l’optique de soutenir la marque dans sa démarche. Les grandes entreprises de cosmétiques n’ont pas besoin de notre aide pour s’en sortir

            1. je pense que l’aspect “soutien”, cette envie d’encourager une cause , une marque qui nous tient à coeur pourrait potentiellement justifier cet achat en “aveugle”… et quel satisfaction pour une marque de se savoir si soutenue 😉

  5. Ouch, certaines se lèvent très tôt. 😉

    D’où à mes yeux l’importance de l’éthique de la marque.
    D’ailleurs il est quelquefois possible de se fier à certains indicateurs extérieurs : par exemple une marque bénéficiant du label “Nature et progrès” m’inspirera beaucoup plus confiance qu’une avec un simple “Cosmébio”.
    Une marque avec un gros budget pub (cf un de tes articles précédents), de base, errr…bof (parce que oui, les budgets n’étant pas extensibles, c’est généralement au détriment d’autre chose, et souvent de la qualité des ingrédients).
    Ou encore (je me répète je sais) la base utilisée pour le cosmétique, à mon sens très parlante quant aux valeurs de ladite marque.

    Pour le coup des 1000 exemplaires cela dépend : s’il sagit d’un prix promotionnel sur les 1000 premiers exemplaires, avec une marque que je connais, pourquoi pas.
    MAIS : pas en soin visage (les besoins sont trop spécifiques pour prendre à l’aveugle : il me faudrait une description détaillée du produit+compo) et uniquement si moins cher que le prix annnoncé par la suite. Si c’est juste pour avoir une exclusivité avant les autres non merci, aucun intérêt pour moi, au contraire : je préfère avoir des retours d’utilisatrices avant de tester un produit.
    Voili voilou.

    1. oui tu as raison sur ces indicateurs qui donnent des éléments factuels et concrets à mettre dans la balance. (quoi? tu cites un de mes articles LOL )
      la confiance et l’éthique, oui tout à fait…
      je comprends que sur un soin visage, sur les 1000 exemplaires, c’est prendre un risque…. mais je voulais juste savoir jusqu’où on pouvait prendre ce risque LOL

  6. Bonjour,

    Toujours intéressant vos articles !.. Quand je vois parfois certaines listes à rallonge, j’imagine que des ingrédients “à la mode” peuvent être présents en quantité infinitésimale et placés en première place de ces fameux 1% juste pour le marketing.

    Pour le produit surprise de ma marque préférée, ça dépendrait un peu du prix. Une fantaisie qui ne plombe pas mon budget, pourquoi pas. Il m’arrive d’acheter des produits plus pour le plaisir que par conviction de leur efficacité et le côté surprise peut être source de plaisir. Mais si ça part dans des sommes importantes, ce serait non. Et il faudrait que la marque m’ait demandé au minimum mon type de peau, sinon ça tient plus de la roulette russe dermatologique que de la surprise, au sens ludique ou je l’entends.

    1. bonsoir sophie,

      merci pour les compliments 😉 la règle des 1% le permet en tout cas…

      je crois que vous venez de résumer plus ou moins ce que moi je ferais lol, je trouve que c’est plutôt agréable de se faire plaisir ainsi et d’avoir une petite surprise 😉

  7. Heureusement que le mode opératoire n’est pas écrit, et qu’il y a un petit flou sur les moins de 1%. Pour protéger les formules !!
    La liste INCI c’est pour les allergies et éventuellement pour ceux qui ne veulent pas de silicones, PEG ou autres…

    1. Bonsoir sophie,

      Tu devrais attendre la 3ème partie… arghh,c’est le pb des articles en plusieurs parties 😉

      Je ne demande pas que le mode opératoire soit inscrit, évidemment que non, je dis juste que si on compare 2 cosmétiques sur la seule base de leur liste INCI, c’est insuffisant car la partie technicité, le process représente un aspect non négligeable qui bien souvent fait toute la différence, ce qui relativise un peu l’INCI.

      Sur le flou des 1%: ce serait naïf de croire que cela suffit pour empêcher les copies, il suffit de voir le domaine alimentaire ou même sans partir si loin les copies de parfums qui pullulent…. Je suis évidemment pour la protection des formules etc… mais dans une certaine mesure tant que le consommateur n’est pas lésé.. Ensuite, je doute que la majorité des marques cosmétiques utilisent cette règle des 1% uniquement par souci de confidentialité de leur formule….

      Sur la liste INCI, je ne partage pas vraiment ton avis que je trouve un peu réducteur: oui c’est pour les allergies et ceux qui ne veulent pas de silicones etc… Mais pas seulement, c’est pour toutes celles et tout ceux qui veulent savoir ce qu’ils achetent, ce qu’ils mettent sur leur peau, pour celles et ceux qui ont le droit de savoir si le prix demandé est plus ou moins cohérent avec ce qu’il y a dans le pot.
      En gros, si je suis ta logique, inutile de mettre toute la liste INCI, ne mettons que les allergènes et la présence ou non de silicones, de PEG… Tu ne crois pas que ça manque un peu de transparence… Et comment savoir ensuite que la crème à la rose contient bien de la rose et pas juste du vent…
      J’avoue être un peu surpris par ton commentaire… 🙁

      1. Alors (vais-je envenimer les choses… rire sardonique ^^)
        Les formules ont intérêt à être protégé par un brevet, car il suffit d’une colonne HPLC pour pouvoir déduire les ingrédients et les quantités. Certes, le pauvre bougre qui devras découvrir tout les ingrédients auras des machines performantes à sa disposition et il va clairement en baver (et se coucher tard ^^…quelle intelligence ^^ 3h du mat ^^) pour découvrir la formulation.
        Mais même si il avait les ingrédients ET le protocole de fabrication, pas sûr qu’il obtienne le même produit. J’en veux pour preuve (de mon expérience personnelle) un certain acharnement des réactions enzymatiques. Même avec la prof derrière nous pour comprendre d’où venait l’erreur, jamais une expérience n’a fonctionné….JAMAIS (la honte)…donc même avec un protocole suivi à la lettre, il arrive que les ingrédients se rebiffent…. pff même la Culture In Vitro, j’arrivais à faire pousser que des moisissures, tout le monde est repartis avec sa petite plante, sauf moi ^^

        1. oui effectivement, il est de plus en plus aisé de retrouver la composition des produits avec les techniques de chromato etc… ensuite, il y a le protocole ou le mode opératoire qui peut jouer un rôle non négligeable…. ensuite, les résultats ne deviennent reproductibles dans mon expérience qu’à partir d’un certain seuil au niveau quantité
          au labo, plus les quantité en jeu sont faibles, plus les variations sont importantes et peuvent à mon avis expliquer les variations que l’on retrouve dans les résultats.
          Sur 100g, une variation de 10g est bien plus impactante que sur une production avec 1000 kg…. 😉

    1. eeuh…. je ne sais pas quoi dire….. on va dire que c’est grace à AXE 😉
      en tout cas merci, c’est très sympathique 😉 merci

  8. Bonsoir Christopher
    Merci pour votre suite “article INCI” toujours bien “argumenté” – je crois cependant qu’en l’état des informations portées (latin, anglais…) peu de consommateurs sont “aptes” à décrypter les propriétés, rôles… des ingrédients du produits + la police de caractère étant de + parfois microscopique … il faut donc être fin limier pour aboutir à une lisibilité totale (ou avoir dans son portable la liste décryptée des fonctions/nature de tous les ingrédients possibles -mission impossible – clin d’oeil au cinéphile 🙂 – L’idéal serait de pouvoir avoir la fonction des ingrédients, ce qui relativiserait la réalité des actifs cosmétiques, “vantés”, associés à d’hypothétiques performances dont on sait la triste réalité …
    Bref, nous sommes dans la “Cosmétique” comme disent nos “chers politiques”, mais là directement au coeur du rapport qualité/prix/plaisir …
    Continuez la ” noble croisade” … il en restera quelque chose naturellement.
    Je m’intéresse par ailleurs à un élément de votre article… est-ce vous en semi-pénombre, nous dévoilant, à travers le thème de ce sujet, un peu de votre mystère… Bas les masques !
    très cordialement !

    1. bonsoir madhya

      La liste inci pourrait certainement être simplifiée, ou moins “opaque” mais finalement la lit-on vraiment? . Même dans le domaine alimentaire, le fait-on réellement? on pourrait me dire qu’on la lirait davantage si elle était plus claire… mais pour autant, la majorité la lirait – elle? (c’est la question du soir..)

      la photo? non rien à voir avec moi 😉 je ne suis pas aussi beau LOL

  9. Pour répondre à ta question, tout dépend du type de produit qu’elle sort et pour quel type de peau sinon à voir…

  10. Bonjour Chris,
    AXE teste sur les zanimaux méchant va ! :p
    vi parce qu’il y a ça aussi que j’essaie de prendre en compte, pas pour moi hein, trop facile, pour mon ado dont la seule rébellion est shampooing et gel douche… nan, qui a dit que je me plaignais ?!! 😉
    On se fait avoir partout et à moins de passer 3 heures à faire ses courses pour décortiquer toutes les listes et traduire tout ce qu’elles cachent c’est un combat perdu d’avance pour le consommateur, c’est sans doute le but d’ailleurs.
    Dis, toi qui es dans le milieu que pensent les “grands” de la cour de petits qui font leur tambouille dans leur cuisine, est-ce une menace réelle ? Pour les tambouilleuses je veux dire ! Je suis pas inquiète pour les grands labels !
    Ma marque préférée ça reste la mienne jusqu’à preuve du contraire… parce que j’attends la tienne 😉
    Bonne journée… c’est moi qui attend la fin de la saga 😉

    1. bonsoir marialou,

      désolé pour le retard….( je note pour axe….:( )
      en ce qui concerne la tambouille, de ce que j’ai pu constater, ce n’est pas du tout perçu comme une menace, le marché est trop infime pour eux… d’ailleurs, le marché de la tambouille est bcp plus développé aux USA et ne semble pas “effrayer” les grands…;)
      oui je me doutais bien que c’était toi 😉

  11. Bonjour, et meilleurs voeux pour cette nouvelle année …
    Je souhaitais apporter ma pierre à l’édifice (bien que tardivement, vu la date de l’article), en lien aussi avec les précédents articles de septembre dernier concernant le choix des cosmétiques au regard du critère du prix; tous sont vraiment intéressants et passionnants à lire.
    De mon expérience personnelle, il ressort plusieurs tendances que je souhaite évoquer ici:
    -il me semble que le bio est (ou était, en 2012) une tendance “bankable”, j’ai eu l’impression que tout le monde ou presque voulait sa gamme de produits estampillés bio (d’ailleurs, il me semble que le pourcentage minimum pour obtenir la certification Ecocert est un peu faible, tant cela semble disons “facile” à beaucoup de l’obtenir – mais c’est un avis de néophyte, et je mets des guillemets au mot faible)
    -après, le bio semble avoir fait de grands progrès en terme de, allez, sensorialité dans les textures des produits; on est loin maintenant des produits qui “savonnent” sur la peau et qui laissent une sensation désagréable sur la peau
    -c’est aussi un dialogue facile avec les marques, ne serait-ce que pour obtenir la liste INCI d’un produit, lorsque celle-ci n’est pas déjà accessible à tous ! On peut vouloir en effet vérifier sa sensibilité à un produit de soin, en vérifiant sa composition, cela m’est déjà arrivé. Bref, plus de transparence, à l’inverse de marques de cosmétiques traditionnelles qui restent aux abonnés absents sur ces questions, comme s’il s’agissait de demander la communication des codes nucléaires du pays !
    Bref, tout cela a fait que j’ai peu à peu délaissé la cosmétique conventionnelle … Cependant, il me semble qu’il ne faut pas oublier certains points, le premier étant que la nature n’est pas sans danger non plus (allergies ou intolérances par exemple), que la concurrence semble aussi féroce dans ce secteur qu’en cosmétique conventionnelle.
    Et puis aussi, mais c’est encore un sentiment personnel, j’ai l’impression (certainement un peu fausse quelque part), que en bio, cela “tourne” toujours autour des mêmes ingrédients, du karité, de l’argan, de l’huile de tournesol, de l’extrait de citron, d’orange amère ou de lavande, d’extrait d’amande douce etc … C’est un peu réducteur, mais c’est juste pour forcer le trait et illustrer mon impression de trouver toujours un peu les mêmes formules …
    Ne peut-on pas aller “plus loin”, sans toutefois dévier vers de l’exotisme inutile non plus ?
    En 2013, si résolution il y a, je tenterai d’orienter mes choix vers des produits “nature oriented”, peut être pas totalement naturels à 100%, mais qui associent le plus possible le meilleur des deux mondes (bio et conventionnel donc)-heu, ce doit être possible non ?? Sans oublier de m’informer régulièrement sur ce site (mais cette résolution devrait être plus simple à tenir).
    Cordialement,

    1. bonjour stephane,

      désolé pour ce retard…. le bug m’a fait prendre bcp de retard…
      merci pour ce commentaire qui résume parfaitement un des articles sur le bio que je pensais publier… 😉 c’est tout à fait cela, la cosmétique bio a une image relativement vieillotte qui tourne autour très souvent des mêmes ingrédients (disons les 80%) question de coût avec des ingrédients mainstream , ou des formules déjà rentabilisées… Maintenant, le bio nouvelle génération commence à faire de plus en plus son apparition, avec une meilleure synergie entre les apports du bio et de la cosmétique conventionnelle. Vous avez raison, il serait pertinent de chercher à prendre le meilleur des 2 mondes. C’est possible!! et je tenterai de le démontrer….:) tout au long de ce blog…

      1. J’aime beaucoup cette vision du bio, certes un peu réductrice, mais que je conçois totalement. Le bio évolue en bien, la lutte est intense entre les marques, mais c’est pour le bien de la cosmétique. Certes les grosses marques sont toujours intéressées par le remplissage du tiroir caisse, mais il existe pleins de nouveautés qui surfent sur cette vague mais tout en étant sincère dans leur propos..je pense à Aïny, Alorée, Kadalys pour ne citer que les trois nouvelles qui me plaisent énormément. J’appelle leur produits les bio-industriels, dans le sens où ils ont les avantages du bio, et les avantages de la cosmétiques conventionnelle, ils ont su tirer partis des avantages et inconvénients de chacun. Alors mon appellation est sans doute inadaptée, mais je ne vois pas comment les différencier des Bio-marketing, ou des Bio-bio (ceux qui disent que à part le bio, le reste c’est à jeter…..).
        Bref, une synergie toute bonne pour tous ceux qui cherchent la qualité des produits.

        1. je suis aussi de ton avis vikie sur l’évolution du bio, maintenant oui il faut savoir faire la distinction entre les marques sincères et les autres… je reste persuadé qu’on le sent 😉
          ( les femmes ont cette intuition féminine qui pour le coup sera bien utile lol)
          L’avantage d’avoir différentes visions du bio ou du non bio, c’est aussi de répondre à des attentes diverses et de cibler des marchés différents 😉

  12. Myriam, qui n'est plus une elfe fée...

    Cosmétologue! Tu nous manques!!! J’èspere que tout va bien pour toi et que t’as juste mieux à faire ^^

    Pour répondre à la question. Ma marque préférée c’est Urban Decay, je leur fait totalement confiance donc je prendrai une surprise sans soucis si je suis en fonds. Aucune autre marque ne me donnerai envie de me jeter sur un produit surprise quelconque.

    1. merci myriam, mais avec le bug du blog, je ne pouvais rien publier, ni article, ni commentaire etc…
      urban decay est considérée comme une bonne marque de maquillage , connue pour sa fiabilité et son originalité donc à mon avis, tu ne prends pas de risque 😉 le plus important c’est que tu en sois satisfaite 😉

  13. Bonjour,
    après mon commentaire sur les silicones, j’ai une question sur cet article sur l’INCI.
    La Directive Cosmétique Européenne indique : “La liste des ingrédients est établie dans l’ordre décroissant de leur importance pondérale au moment de leur incorporation dans le produit cosmétique. Les ingrédients dont la concentration est inférieure à 1 % peuvent être mentionnés dans le désordre après ceux dont la concentration est supérieure à 1 %.” mais où voyez-vous dans la Directive que “La réglementation permet également à des ingrédients dont la concentration est inférieure à 1% de ne pas être indiqués. ” ?

    Pour les allergènes, la législation impose 26 allergènes à déclarer sur la liste des ingrédients dès qu’ils sont présents à plus de 0,01% dans les produits rincés et à plus de 0,001% dans les produits sans rinçage.

    Merci de m’éclairer là-dessus. J’ai peut-être manqué un passage dans cette Directive qui est si longue et pas très claire. En espérant que le Règlement à venir soit plus facile à décrypter 😉

    1. Monsieur le dictateur de la cosmétique, je serai patiente et j’attendrai que passe la pleine lune pour avoir le retour sur mes commentaires. Quant à vous glorifier, je ne crois pas que vous en ayez vraiment le désir à vous lire. Moi, je crois que vous aimez plutôt dire ce que vous pensez dans vos billets et que, par conséquent, vous aimez aussi les gens qui ont un esprit critique et qui ne vous cirent pas les chaussures pour vous faire plaisir. Quoi que… Quans je lis les commentaires, j’ai l’impression que vous aimez bien ça, la flatterie, non ? Dr Jekyll et Mr Hyde ?
      Vous me direz s’il vous faut des compliments pour me répondre…
      Ben

      1. Bonsoir ben,

        Vous me semblez être un homme plein d’humour, j’apprécie. Vous avez raison, je n’aime pas qu’on me cire les chaussures, tout simplement parce qu’étant maniaco-perfectionniste, il est hors de question de laisser quiconque utiliser une cire inadaptée sur mes chaussures en cuir que je range religieusement chaque soir avec leur embauchoirs… La simple éraflure me traumatiserait… (Je vous rassure, j’ai aussi 2 paires que je ne chouchoute pas de la même manière…)
        Evidemment j’apprécie la flatterie, du moins celle qui est sincère…. car entre nous, celui ou celle qui n’aime pas recevoir des compliments n’est à mon avis pas de ce monde…

        Dr jekyll et Mr hyde ? mon cher Ben, je crois sincèrement que nous sommes tous des personnalités à multiples facettes, la personnalité sociale, la personnalité intime etc… ( et je ne parle pas des états mentaux considérés comme pathologiques évidemment).

        Le roman de stevenson au sujet de Dr jekyll et Mr hyde n’est qu’une métaphore selon moi qui matérialise nos différentes parties de notre personnalité et me rappelle tous les jours, que rien n’est ni tout blanc ni tout noir… donc oui j’accepte parfaitement ma dualité (et encore je pense que vous êtes loin du compte LOL)

        Enfin, mon cher ben, nul besoin de m’envoyer des compliments pour m’inciter à vous répondre, mais sachez que depuis mon bug informatique, j’ai 346 commentaires en retard que je dois trier, 300 commentaires jugés indésirables triés aujourd’hui et 28 emails (liés au blog) en retard à répondre…

        J’essaie ainsi de reprendre les commentaires un par un depuis le mois de novembre 2012 (début du bug)… de faire le tri, et de rapatrier les commentaires placés en indésirables à tort… tout en essayant de rester à jour avec les commentaires et emails reçus depuis mon dernier article du 8 février 2013…

        Bien entendu, à coté je dois continuer à travailler et gérer mes activités professionnelles même le week end… C’est d’ailleurs pour cela qu’en général, je ne peux répondre que le soir assez tard…

        Finalement, tout cela me prend bien plus de temps que l’écriture des articles même…. Ah si seulement mon esclave pouvait répondre aux commentaires…

        Donc mon cher ben, n’y voyez aucunement une forme de non respect, ou d’indifférence vis-à-vis des commentaires que vous me dites avoir écrits mais simplement un retard de traitement exacerbé par mes limites techniques (je ne suis pas un vrai geek 😉 )dans la réparation du bug de ces derniers mois. (je rappelle que pendant ce bug, le cadre de texte destiné à accueillir le texte à publier ( article ou commentaire) avait disparu…, rien, nada…

        Donc, ben, nul besoin de compliments, ou de bons mots inutiles, juste un peu de patience (vous voyez je ne suis pas très exigeant 🙂

        Allez ben, je ferai de mon mieux 😉

    2. Bonsoir ben,

      Vous êtes la 3ème personne à me faire la remarque….

      Effectivement, vous n’avez pas mal interprété la réglementation. Vous avez raison. J’ai fait un choix “éditorial”. Et je l’assume parfaitement.

      Quand je parle des ingrédients inférieur à 1 % ,je ne voulais pas parler de tout ce qui est inférieur à 1% – soit entre 1et 0% ce qui est évidemment faux, mais bel et bien d’ingrédients sous cette barre symbolique du 1% notamment les allergènes , pour lesquels je ne précise pas les limites volontairement… Je parle en effet de seuil sans rien préciser…. J’espère que la nuance est claire…. Mais je pense qu’il me faudra modifier cette phrase si une autre personne me fait la remarque… ^^

      Pourquoi ce choix ?

      1)La réglementation est amené à évoluer, et je préfère ne pas donner trop de chiffres inutiles qui m’obligerait à actualiser et changer les chiffres à chaque modifcation du réglement…. Je manque déjà de temps…. Et pour mes lecteurs, je trouve que ces chiffres “alourdissent “ mon propos. Je limite donc volontairement les chiffres sur le blog… et je me pose souvent la question de la pertinence de chaque chiffre avant ( pour info, j’ai longuement hésité pour les allergènes…)
      2)J’ai gardé la barre des 1% et je préfère que mes lecteurs, lectrices retiennent vraiment cette barre des 1% qui à mon avis ne changera pas, je suis moins sûr pour les seuils à savoir 0,01 et 0,001% des allergènes étiquetables… we’ll see….
      3)Enfin mon titre de paragraphe c’était “le 1 % qui permet quelques tours de magie avec l’INCI” : je voulais rester cohérent ☺

      Donc vous avez bien décrypté le réglement, c’est mon article qui vous a induit en erreur…. j’ai fait un choix de présentation qui peut effectivement porter à confusion.
      Et encore en parlant de complexité, je crois que le réglement de 2013 avec ses 40 articles environ vont me donner une migraine carabinée… 😉

  14. Pingback: Cosmétiques : décryptage liste INCI

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