Skip to content

Cosmétiques non comédogènes: la mention « non comédogène » n’est pas fiable à 100%

Je me rappelle, avec nostalgie, mes années universitaires, ces années d’insouciance et de douce liberté où la vie se résumait à apprendre, « réciter », et travailler en parallèle pour financer ses études… Quel rapport avec les cosmétiques comédogènes ? Continuez à lire, vous allez comprendre… A cette époque déjà bien lointaine, je n’avais pas autant de responsabilités, pas autant de tracas à gérer… certains bien entendu indissociables de la « vraie » vie active, d’autres purement créés par notre esprit malicieux…A croire qu’avec le temps, on aime rendre sa vie plus difficile rien que pour le plaisir. N’aurions nous pas des tendances maso?  Pourquoi faire simple quand on peut faire très compliqué ?…

Si je pouvais, je retournerais bien pendant quelques semaines à ma vie estudiantine (petit clin d’œil à Julie anne), juste pour pouvoir m’octroyer quelques vacances bien méritées, et ce, malgré les examens, les oraux, les cours interminables « dictés » (oui je dis bien dictés)… Car un de nos chers professeurs nous lisait littéralement son cours.. Si au moins, elle y avait mis un peu de vie… Mais non. Une voix monotone et déprimante qui aurait pu donner des envies de suicide… Elle s’installait, en effet, confortablement sur son siège et voilà, nous étions parti pour 1h30 de lecture. Le cours niveau universitaire prenait ainsi l’allure d’une dictée niveau école élémentaire, avec le rythme anesthésiant et soporifique d’un épisode de l’inspecteur Derrick, le remède cathodique le plus efficace à ce jour contre l’insomnie, garantie foi de pharmacien… C’est dans ces moments là qu’on se dit que 6 années d’études avec des cours du même acabit, risquent de devenir une épreuve bien plus ardue que n’importe quel Koh Lanta, avec ou sans pacte d’ailleurs. 😉

université pharmacie homme qui dort

Oui, tout compte fait, la vie étudiante n’est pas aussi idyllique que ça, prenons l’exemple des oraux… que bon nombre d’entre nous redoutaient tant. Chez nous, les « pharma », passer un oral, c’était comme aller à l’abattoir…ou passer sous la guillotine…2 expressions imagées assez caractéristiques de l’humour potache de mes camarades de fac ou pour reprendre l’expression d’une de mes amies … « attention les amis, le sang va gicler… » (C’est une traumatisée de massacres à la tronçonneuse 😉

Pour ma part, effectivement, je détestais particulièrement les oraux. Car en plus de devoir maîtriser son sujet, il fallait en plus faire preuve de goût vestimentaire. A croire que l’on devait passer un double examen, un examen de connaissances d’une part  et un examen de mode. Car nous le savons bien, notre apparence, la façon dont on s’habille influence directement ou indirectement la perception de notre interlocuteur, notre évaluateur, ce boucher ou ce bourreau, c’est au choix… La tenue doit être suffisamment sérieuse pour dire : « Mr l’examinateur, vous êtes formidable, je vous respecte, j’ai choisi avec soin ma tenue à l’image de votre intelligence, ayez pitié de moi, soyez indulgent »… Pour certaines  de mes camarades du sexe féminin (je dis bien « certaines » attention), la tenue vestimentaire disait totalement autre chose,  à croire qu’elle voulait compenser leur absence de connaissances en mettant en avant d’autres atouts… avec  une tenue tellement courte en haut comme en bas que même Madonna n’aurait jamais osé…. Bon, on va dire que je ne suis plus en phase avec les tendances de l’époque.

Le pire étant l’apparition le jour J de quelques boutons, comédons bien placés sur le visage que même le plus myope d’entre nous n’aurait pas pu rater… Ah ça, c’était certainement la pire des tuiles… comme si vous n’aviez pas assez à faire … Il fallait donc en plus passer par la case maquillage et camouflage car, entre nous, ne vaut-il pas mieux impressionner son examinateur par la maîtrise et l’étendue de nos connaissances que par la proéminence et la disposition originale de nos boutons…?

oral professeur tableau examen

Le stress pré oral aurait été certainement le coupable tout désigné, mais ce serait sans doute ignorer les effets pernicieux du tout nouveau produit, acheté quelques jours avant, et ce spécialement pour être plus présentable le jour J : un produit hydratant comédogène…– enfin j’y arrive….

Qu’est- ce qu’un produit comédogène ?

Un produit comédogène est un produit favorisant l’apparition de comédons ou de points noirs…pouvant également provoquer boutons et autres gâteries … Ces fameux invités de dernière minute ont toujours le chic pour faire leur entrée en fanfare juste avant un oral par exemple ou juste avant un rendez vous galant. A tous les célibataires « non consentants ou malgré eux », hommes ou femmes, ne cherchez plus, vous avez votre coupable!!! Ce n’est pas de votre faute mais celle du cosmétique que vous utilisez… 😉 votre honneur est sauf… 😉

Comment expliquer cet effet comédogène ?

La propriété à l’origine de ce désagréable effet secondaire serait, selon toute vraisemblance, le caractère occlusif du produit, créant ainsi un film sur la peau, certes bénéfique pour protéger la peau des agressions externes, mais pouvant également empêcher l’évacuation du sébum (les sécrétions des glandes sébacées, qui participent à la formation du fameux film hydrolipidique….).

Ce sébum a du mal à s’évacuer, il reste piégé, et s’accumule, le pore est donc obstrué, ce qui favorise l’inflammation des tissus environnants. Les lipides au contact de l’air s’oxydent pour donner cette couleur noir, caractéristique, expliquant ainsi l’apparition des cadeaux de mère nature : les petits boutons et les jolis points noirs.

Cela me fait penser aux appartements et leurs conduits de vide ordure, ce sont des conduits qui relient chaque appartement à la poubelle centrale….Imaginez que les pores soient ces conduits, les déchets y sont jetés régulièrement et en temps normal, les collecteurs situés à l’extrémité sont vidés régulièrement, imaginez un instant que ces collecteurs ne soient plus vidés et que l’extrémité des conduits soient bouchées, les déchets s’accumulent alors le long des conduits, ces déchets s’entassent et s’accumulent pendant des jours, des semaines, voire plus…. Je vous laisse imaginer les effluves et surtout le résultat final de cette macération forcée…. Je ne vous fais pas de dessin…

Comment savoir si le produit est comédogène ?

Vous allez me répondre : il suffit de lire si le produit porte ou non la mention « non comédogène »… Alors oui, vous n’avez pas tort, ce serait effectivement une excellente réponse qu’il faudra toutefois nuancer.

La mention « non comédogène », aussi rassurante soit- elle, n’est pas fiable à 100 %. En effet, cette mention n’est pas réglementée et ne repose pas sur des critères définis, précis et quantifiables. Et pour cause, il est assez difficile pour un fabricant de certifier la noncomédogénicité d’un produit tant les paramètres sont nombreux et complexes sans passer par des tests cliniques coûteux, contrairement à la mention indiquant la présence ou non de parabens, par exemple… Dans ce cas là, c’est simple, il y a des parabens ou il n’y en a pas… (Quoique…)

Comment se passe les tests ? Les laboratoires doivent avant tout recruter des participants, des sujets afin d’évaluer le potentiel comédogène du produit testé. Les sujets doivent présenter une peau évidemment sujette aux comédons, (certains laboratoires fixent un seuil minimal de comédons entre 60 et 100 sur le visage, d’autres sont plus flexibles… cela dépend en grande partie des exigences de la marque…. J’imagine assez bien la situation cocasse d’une sélection… où l’on compterait le nombre de comédons, « ah désolé vous n’en avez que 59, désolé vous ne pouvez pas participer » le sujet répondrait… « Non, non, vous vous trompez, vous n’avez pas vu les comédons ici, et ici… Regardez bien …tenez, regardez avec votre loupe”…Jamais n’aura  t’on été aussi fier de ses comédons…)

Les sujets ainsi sélectionnés doivent ensuite appliquer religieusement matin et soir le produit à tester pendant une période moyenne de 14 et 28 jours pendant laquelle, un dermatologue évalue l’évolution de leur peau en comptabilisant par exemple le nombre de nouveaux comédons, en évaluant l’état des comédons préexistants… Si aucun comédon n’apparaît, la mention non comédogène est possible…

Vous conviendrez avec moi que ce test sur échantillon (en général 20 sujets) censé être représentatif de la population cible ne peut pas être fiable à 100%.  Il donne évidemment des orientations intéressantes mais ne peut évidement pas être considéré comme une garantie absolue… Chaque sujet a-t- il utilisé scrupuleusement le produit à tester chaque jour comme indiqué ? Il est connu qu’un régime alimentaire déséquilibré peut impacter l’état de la peau, qu’a-t-il mangé pendant toute la durée du protocole ? Même si j’imagine que chaque sujet doit respecter certaines règles, peut-on être certain que chaque sujet, chez lui, ne s’est pas autorisé quelques écarts ????

Pour tout produit, même ceux que je développe (soyons honnête), quelque soient les résultats, gardez en tête que ça ne reste que des indications  et non des vérités absolues. Ce qui s’applique chez certaines ne peut être transposé à 100% sur d’autres… Les résultats obtenus chez certaines ne seront pas forcement les mêmes chez d’autres… C’est aussi le cas des médicaments, le traitement d’une amie ne sera pas forcément le même pour une autre… C’est cela qui rend la formulation complexe et passionnante…

Vous avez aussi malgré tout des cosmétiques qui ne portent pas la mention et qui ne sont pas plus comédogènes que ceux avec la fameuse mention….

Cette revendication « non comédogène «  est donc une indication à considérer avec prudence, pour preuve, je ne compte plus le nombre de clientes qui me répondent qu’elles ont eu des boutons et comédons même en utilisant des produits non comédogènes.

Pour cause, la mention non comédogène ne veut pas dire que le produit ne contient pas d’ingrédients comédogènes, mais que le produit a été testé sur un échantillon de sujets et n’a pas à priori d’effet comédogène.

« Non comédogène » n’est pas équivalent à « absence d’ingrédients comédogènes »

 

traquer les ingrédients loupe

Alors si on ne peut pas se fier uniquement au label, que doit on faire ?

Je ne vais pas vous surprendre, il faut lire les étiquettes et traquer certains ingrédients pour repérer ceux qui sont les plus comédogènes pour vous. Je dis bien pour vous….

Il existe de nombreuses listes d’ingrédients comédogènes, mais tous ne sont pas d’accord. Je vous en mets d’ailleurs une ici, mais je vous rappelle qu’elle n’est donnée qu’à titre indicatif…

Pour vous simplifier les choses, retenez cette règle que tous les cosmétologues de France et de Navarre connaissent:

Plus le caractère occlusif est présent, plus le risque comédogène augmente (rappelez vous l’exemple des conduits, des pores etc…)

Les substances comédogènes comprennent :

  • Les gommes, résines (xanthan, carageenan, algue rouge, etc)
  • Les cires minérales (wax, cera microcristallina etc…), animales et végétales (cire de carnauba, cire de candellila, cire d’abeille,  etc…)
  • Les huiles minérales (pétrolatum, parafinum liquidum), végétales (et oui…certaines plus que d’autres comme l’huile de germe de blé)…

Vous l’avez compris, autant dire quasiment tout les cosmétiques car vu l’utilisation intensive et quasi universelle de la plupart de ces ingrédients en cosmétique, soyons lucides, c’est quasiment peine perdue, il est presque impossible d’éviter tout ingrédient comédogène, c’est comme espérer que Valérie Trierweiler et Ségolène Royal puissent un jour devenir  les meilleures amies du monde…après le tweet de ces derniers jours, ce miracle n’aura certainement pas lieu…

Ce qu’il faut retenir, en dehors de la présence ou non de ces ingrédients, c’est surtout leur concentration !!! Même si vous retrouvez 3  ingrédients comédogènes dans votre produit, s’ils sont à faible concentration, leur impact sera plus faible qu’un produit avec 1 ingrédient comédogène en quantité astronomique.

Ainsi pour schématiser un peu tout ça et vous donner une idée plus synthétique sur un produit comédogène, il faut surveiller 5 critères :

  • Nature et quantité de cet ingrédient (si l’ingrédient concerné est en début de liste, c’est mauvais signe)
  • Présence d’autres ingrédients comédogènes (la comédogénicité du produit sera évidemment exacerbée par la présence d’autres ingrédients filmogènes pouvant bloquer les pores)
  • Durée d‘ exposition à l’ingrédient (un produit comédogène rincé – gel nettoyant, masque- ne sera pas en contact avec votre peau suffisamment longtemps pour agir contrairement à une crème de jour ou de nuit pas exemple)
  • La zone d’utilisation du produit (le  produit comédogène sur le visage sera probablement sans conséquence sur la main…. Il s’agit vraiment de 2 zones différentes, voir article ici)
  • Le type de peau (là encore nous ne sommes pas tous égaux, certaines peaux sont sujets aux boutons et points noirs, alors que pour d’autres, ça ne fait même pas parti de leur vocabulaire, ces chanceuses ont probablement un système de régulation plus performant, ou un peau plus sèche avec une sécrétion de sébum réduite.

questions cosmétiques

Alors c’est bien beau tout ça, mais concrètement que fait-on ?

Ainsi, si vous êtes sujet aux comédons, et autres petites gâteries épidermiques, je vous conseille quand même de vous orienter vers des produits avec cette fameuse mention  «  non comédogène », mais rappelez vous qu’il ne s’agit nullement d’une garantie absolue mais au moins vous aurez déjà moins de risque. La formulation de ces produits aura été pensée en limitant au maximum les ingrédients les plus comédogènes. Cette mention ne veut pas dire que le produit ne contient pas de substances comédogènes, (comme je vous l’ai dit c’est très difficile, voire impossible) mais que le produit n’est pas comédogène… nuance 😉  Il ne tiendra qu’à vous de tester le produit et de mettre votre épiderme sous surveillance très très rapprochée… Je vous conseille d’éviter fortement les huiles minérales (Petrolatum, Paraffinum liquidum..) elles sont selon moi les ingrédients les plus fortement comédogènes et de vous orienter sur des produits avec des huiles végétales (éviter quand même l’amande douce, trop riche selon moi)

Pour les autres, vous avez de la chance, vous pouvez quasiment tout vous permettre, mais gardez en tête que vous n’êtes pas à l’abri, il suffit d’utiliser un produit trop riche sur votre épiderme, pour avoir vous aussi votre carte de membre du club des comédons associés…

Attention également aux associations de produits, vous appliquez successivement des produits différents, nettoyants, lotions, sérums, crèmes, même si chaque produit ne contient que peu d’ingrédients comédogènes, l’accumulation peut faire augmenter le pourcentage global et l’ensemble devient alors davantage comédogène… et bingo… !!!

Si un de vos produits vous cause des comédons, sur le visage, ne le jetez pas tout de suite, vos mains, ou tout autre partie de votre corps pourra certainement en tirer parti et éviter ainsi à cette pauvre crème un destin aussi funeste ..… utilisez la donc sur vos mains ou sur votre corps : le maître mot – “recycler”.

Enfin, remarque qui concerne tous les produits,  si vous avez des comédons, avant de l’accuser à tort, vérifier la date de péremption, vérifier que vous ne l’avez pas laissé traîner au soleil etc.… Les ingrédients peuvent être oxydés et peuvent donc favoriser les points noirs… A bon entendeur….

Donc si vous avez des comédons, des boutons, vous l’avez compris vous devez enfiler votre costume de détective privée et partir à la recherche du coupable. Dans certains cas, le coupable sera tout désigné, dans d’autres, ce sera plus insidieux car, et j’ai gardé ça pour la fin, la comédogénicité peut être le résultat d’interactions entre ingrédients non comédogènes… ahaha rire de savant fou…  oui je sais, c’est à ne plus rien comprendre…. c’est beaucoup plus complexe qu’une simple présence d’ingrédients comédogènes,  les ingrédients interagissent entre eux, c’est bien cela que je trouve passionnant dans la formulation… Certains font des sudoku, moi je joue aux détective, j’anticipe les interactions sur les formules de mes clientes…. Chacun son plaisir 😉

Alors et vous ? Des expériences malheureuses avec des produits comédogènes ? Cette mention vous a toujours sauvé ou vous a déjà induit en erreur ? Et les oraux ? Ou examens ? Des anecdotes ? … 🙂

 

80 thoughts on “Cosmétiques non comédogènes: la mention « non comédogène » n’est pas fiable à 100%”

  1. Merci une nouvelle fois de nous éclairer sur les vraies facettes du monde des cosmétiques. Si on résume bien, on se fait gentillement “entuber” avec totes ces mentions “sans X”, “non Y”!

    1. bonsoir amandine, je t’en prie, entuber est un terme un peu fort, disons que les mentions c’est comme un contrat, il faut savoir lire entre les lignes 🙂 et je te rassure, toutes les marques ne sont pas à mettre dans le même panier 🙂

      1. Bonjour Christopher,
        Merci beaucoup pour cet article fort intéressant. En ce qui me concerne j’ai de gros problèmes de peau depuis mon entrée en 6eme, j’ai 22ans aujourd’hui et je mène une vraie lutte depuis toutes ces années contre l’acné. Parce que le regard des autres (et le mien dans le miroir) est difficile à vivre au quotidien, je ne peux pas sortir sans maquillage. J’aimerais avoir votre avis sur des produits que j’ai déjà utilisé, la gamme sans corps gras de Bobby Brown (fond de teint compact) pour me maquiller, ainsi que la gamme “Dermablend” de Vichy (le correcteur) que j’utilise actuellement et qui m’a été recommandé par un médecin (celui-ci mentionne qu’il est non-comédogène). Je suis plutôt satisfaite d’une marque comme de l’autre, même si mes boutons sont toujours là, j’arrive mieux à les cacher et le maquillage tient plus longtemps qu’avec n’importe quelle autre marque grand public. Ce qui m’a fait changer pour Dermablend c’est évidement le prix. Votre avis sur ces produits m’intéresse beaucoup.
        A bientôt et bonne continuation.

        1. bonjour stéphanie,

          les 2 marques que vous citez sont de très bonnes marques; je connais assez bien la marque bobbi brown, grace à une cliente en pharmacie, par contre j’ai une préférence, pour dermablend, ( je ne parle pas du prix) mais je trouve que les produits dermablend sont moins desséchants que ceux de bobbi brown,et plus couvrants, on a vait la cliente et moi fait un test sur un tatouage… alors ce test date un peu…mais il me semble que les formules n’ont pas beaucoup évolué…donc je pense que dermablend reste un excellent choix.

  2. Merci Christopher pour cet exposé clair à lire et non à copier sous la dictée.;) Je n’en pouvais plus non plus de gratter pendant des heures lorsque j’étais étudiante et j’ai bcp apprécié les cours au CNAM par la suite car les profs arrivaient avec un ordi portable et un vidéo-projecteur qui leur permettaient de présenter le cours sous forme de diaporama, diaporama qu’ils avaient au préalable imprimé de telle sorte qu’ils nous le distribuaient avant de commencer le cours. Et au lieu de gratter “comme des bêtes”, on écoutait attentivement, on posait des questions et on complétait le document distribué. Je ne comprends pas que les profs de fac ne fassent pas la même chose.
    Sinon concernant en particulier les huiles minérales, je souhaiterais savoir quelles sont leurs défauts en dehors du risque comédogène. Par exemple, j’ai récemment découvert sur le blog de “La vie en blonde” un démaquillant, le lait de toilette de Collosol, qu’elle trouve extra mais quand j’ai vu la composition sur le site de Beauté-test, je n’ai pas été emballée :
    Water • Mineral Oil • Sodium Ricinoleate • Colophane • Fragrance (Citral, Linalool, Limonene, Geraniol) • Styrene/Divinylbenzene Copolymer • PEG-20 Oleate • EDTA • Methylchloroisothiazolinone • Methylisothiazolinone
    Personnellement, je trouve la composition du lait de toilette bébé de Mustela plus intéressante dans le même genre :
    Aqua, hélianthus annuus, seed oil, hydrogenated vegetable oil, glyceryl, stearate, prunus amygdalus dulcis oil, zea mays oil, stearic cid, 1-2-hexanediol, cetearyl alcohol, glyseryl, caprylate, parfum, sorbitan stearate, tocopheryl, acetate, acrylates/C10-30 alkyl acrylate crosspolymer, sodium hydroxide
    Par contre ce qui me gêne dans ce produit Mustela est le fait qu’il soit assez parfumé (mais est-ce si gênant sachant que tous les produits le sont).
    Oups, désolée pour le pavé. Enfin tu l’auras compris, je suis à la recherche du démaquillant doux idéal et efficace à utiliser dans le protocole du layering, sachant que je nettoierai ensuite mon visage avec le Physiogel dermo-nettoyant de Stiefel (composition: aqua, peg-75, cetearyl alcohol, disodium phosphate, sodium cocoyl isethionate, citric acid, methylparaben, propylparaben, butylparaben, parfum).
    Et aussi je me pose bcp de questions sur les huiles minérales, je lis bcp de critiques à leur sujet mais elles ne sont jamais argumentées.
    Très bonne journée Christopher et bon courage, je sais que tu bosses beaucoup en ce moment.

    1. hello sissi, ce sera l’objet d’un article que j’ai commencé à écrire, mais pour te donner un début de réponse, en dehors de cet effet comédogène, ce qui me gène c’est selon moi la perturbation de l’épiderme, qui devient “paresseux”, cela crée un cercle vicieux, qui oblige l’utilisatrice à utiliser ce produit.. ça crée d’une certaine manière une dépendance… bon, c’est un peu fort, mais on n’est pas loin selon moi.
      évidemment, à choisir je préfère la version mustela, d’autant plus que je déconseille la colophane, un ingrédient résineux à éviter surtout chez les personnes sensibles…. l’avantage c’est aussi l’absence des allergènes ( parfum) dans le produit mustela, qui est forcément plus doux ( formulation pour bébés..) donc je te conseille sur le long terme sans aucun doute, à choisir entre les 2, celui de mustela.
      sur le physiogel, je ne suis pas fan des peg que je trouve irritants, après, si tu es satisfaite du produit, c’est le principal 😉
      merci à toi sissi 🙂

      1. Moi personellement je tenterais une huile végétale, c’est génial pour le démaquillage, surtout que tu te nettoie le visage après… Christopher, tu en pense quoi ?

        1. oui, l’huile végétale est une bonne alternative pour le démaquillage, d’autant plus qu’il en faut très peu sur une petite éponge mais il est vrai que bcp de clientes n’aiment pas ce coté huileux, et préfère les démaquillants biphasés ou les laits démaquillants…. c’est l’aspect sensoriel qui souvent prime….

          1. Ben en fait, la texture n’est pas si huileuse que ça (enfin, j’ai une peau déshydratée et sèche.. plusieurs estéticiennes et vendeuse me l’ont dit.. et ce n’est malheureusement pas un argument marketing… j’aurais préféré plutôt que le cri de l’esthéticienne en voyant la peau de mon visage ^^)

      2. Je te remercie bcp de ta réponse très précise. Tu ne peux pas savoir à quel point j’aimerais me former à la dermo-cosmétique, par intérêt personnel uniquement. C’est bien connu, on ne se lasse jamais d’apprendre, surtout ailleurs qu’à la fac 😉 Mais par contre je ne sais pas quelles formations existent ou simplement quels ouvrages consulter. Je ne voudrais pas me plonger dans qqch de trop scientifique non plus sachant qu’à la base j’ai une suivi des formations en droit, économie, sociologie et science politique. Eh oui je suis très diplômée et j’adore découvrir, étudier, apprendre (curiosité intellectuelle de famille). Te serait-il possible éventuellement de m’aiguiller ? Bon même s’il y a qq éléments scientifiques, mon mari étant médecin, pourra m’aider. Et puis je ne souhaite pas devenir formulatrice mais surtout connaître les composants, les actifs et les synergies intéressantes.
        Si tu as le temps d’y penser et/ou des idées, je suis “tout ouïe”, et je pense que je ne suis pas la seule à être intéressée par le sujet.
        Merci encore de partager un peu de ton savoir avec nous et bonne fin de week-end !:)

        1. hello sissi, je t’en prie et désolé pour le retard, oui tu as raison, on apprends toujours 😉 je trouve ça passionnant aussi ( à la base je voulais faire du droit d’ailleurs… ;))
          En dehors des formations universitaires ou en école , il existe des formations de création de cosmétiques maison, qui sont accessibles à tous.
          pour les ouvrages, en tant que passionné d’aromathérapie, une de mes bibles est l’ouvrage de franchomme “l’aromathérapie exactement” je le consulte très régulièrement pour trouver des synergies intéressantes.
          pour les actifs, je pense à Actifs et additifs en cosmétologie de martini et Introduction à la dermopharmacie et à la cosmétologie qui coutent environ 100-200 euros.de mémoire ils sont un peu scientifiques mais avec un peu de temps, et de patience, ça devrait être bon, par contre je ne sais plus si les 2 ouvrages sont actualisés régulièrement… car en cosmétique, de nouveaux actifs sont proposés régulièrement…

          voilà ma chère sissi , en espérant que cela t’aiguille 😉

          christopher

  3. Ah ha ! je vais enfin pouvoir dire à ma collègue qui ne jure que par les produits non comédogènes qu’elle peut quand même avoir des boutons avec ! je le savais !!! Je ne me fie pas à cette mention sur les produits, mais tu commences à me connaître donc tu dois t’en douter. J’accorde plus d’importance aux résultats qu’à toutes les mentions qui peuvent figurer sur le produit. Je sais, la mauvaise élève c’est moi ! Mais merci pour cet article, ultra intéressant et tes anecdotes qui me font toujours autant rire !!! Bisesssss Goldorak !

    1. je t’en prie lam, oui je te connais à force 🙂 et tu as raison, les résultats , ton ressenti sont les meilleurs indicateurs qui soient 🙂

      1. attends que j’ai une vraie connexion internet ici dans l’hôtel où je loge ^^…. des commentaires, nous allons en poser Lam et moi ^^

        1. mais ou es tu vik? en rase campagne avec une connexion internet défaillante :), c’est pour le travail ou les vacances? …. quoi? lam et toi? … tu me fais peur là 😉

  4. Cet article est entièrement dédié à l’étudiante et à la “comédoneuse” que je suis ahah Pour le coup, je dois dire que je tombe des nues. J’étais persuadée que la mention “non-comédogène” signifiait “non présence de composants comédogènes”. Je suis bien trop naïve 🙁 Je comprends mieux maintenant pourquoi certaines crèmes dédiées aux peaux à tendance acnéique ont pu me donner des comédons. *Petite pensée émue pour cette crème clarins qui a fini en crème pour le corps*

    Le pire examen que j’ai pu passé? Hum… celui où je me suis fait voler ma copie d’examen par ma voisine. Aujourd’hui j’en plaisante mais sur le moment, j’étais loin de faire la fière ~~

    1. oui, oui julie anne, la mention non comédogène est souvent source de confusion, mais tu sauras à présent 🙂
      quoi se faire voler une copie? je rêve, oh que c’est vilain.. j’imagine que sur le coup tu n’as pas du rire… et comment ça s’est fini?

      1. En fait l’exam avait lieu en amphi et ma voisine a cru que ma première copie (parce que j’écris des tonnes ^^”) était son brouillon alors elle est partie avec. *J’écris si mal que ça?!* Elle est sortie avant moi donc je n’ai pas fait attention. Sauf qu’au moment de rendre mes copies, il m’en manquait une >< J'ai tout de suite pensé que ma voisine était partie avec alors j'ai appelé un ami qui appelé un ami qui a appelé…. et ma voisine est revenu avec ma copie. Elle était certes toute froissée mais au moins j'ai pu rendre quelque chose. J'ai eu de la chance car les examinatrices ont commencé à penser que je trichais Ralalala… Heureusement que ma tête paniquée prouvait le contraire xD

        1. hello julie anne, ah, c’était donc une erreur de ta voisine par inadvertance 😉 quoique inconsciemment, quelle interprétation peut on en tirer ? LOL . En tout cas, quelle histoire !!! heureusement que les examinatrices ont été indulgentes en acceptant cette copie supplémentaire…. ça donne quand même des sueurs froides 🙂

  5. Tes articles sont toujours passionnants *__*
    Mais en fait c’est vraiment une histoire de fous, c’est pas comédogène mais ça l’est, y a pas de mauvais ingrédients mais ça peut l’être aussi, bref, j’adore ♥

    Du coup, je comprends mieux pourquoi certaines personnes se plaignent de boutons après utilisation d’une certaine BB crème (enfin n’a de BB que le nom hein) malgré la mention non-comédogène.

    Je relaye ton article, en fait je relaye tous tes articles, tellement c’est intéressant xD

    1. bonsoir aya, c’est vraiment gentil 🙂 merci merci oui on comprends mieux certaines choses ensuite 🙂

  6. Le cosmétologue est de retour avec un post qui nous replonge sur les bancs de la fac et qui nous instruit sur les produits non comédogènes ! Super cette anecdote sur tes cours et tes oraux. Ta prof et son cours soporifique me rappelle une de mes profs de droit. Alors déjà que le droit c’est pas ma tasse de thé, je ne te raconte pas mon état à la fin des 2heures de cours… Pour les oraux en effet la tenue est importante, bien s’habiller est une forme de respect envers l’examinateur. Après pour les femmes qui jouent de leurs atouts, c’est une autre histoire ! Pour revenir aux cosmétiques, je suis contente d’en savoir plus sur cette mention à laquelle je fais plus ou moins attention et je vais mettre cette liste d’agents comédogènes en favori pour regarder d’un peu plus près mes produits lorsque j’aurai le temps. J’ai seulement quelques points noirs disgracieux mais je pense que l’hygiène de vie joue aussi alors je ne vais pas de suite accuser les cosmétiques lol
    Bonne journée Mister C !
    Bises

  7. Ayant une peau qui me joue des tours depuis l’âge adulte ( bé oui, chez moi tout est arrivé après l’adolescence, je fais rien comme les autres faut croire…) j’ai toujours essayé de choisir des produits non-comédogènes avec des résultats souvent médiocres, je comprends maintenant pourquoi !
    Trop dur la chasse aux étiquettes, c’est décourageant quand on est pas dans ce milieu…
    Pour ça et plein d’autres raisons j’ai opté pour faire mes propres produits, je suis consciente d’être encore loin de connaître toutes les interactions possibles mais à force je me suis aussi rendue compte que la simplicité est souvent la meilleure solution en tambouille maison.
    Bon, il m’a aussi fallu du temps, bien sûr, au total j’ai l’impression de toute une vie passée en quête du Graal des cosmétiques !
    Les sites comme le tien m’aident à faire la part de la science (à laquelle je tiens beaucoup !) et celle de l’adage douteux du “c’est naturel et bio donc c’est bon pour la peau” que j’ai trop souvent rencontré çà et là et au sujet duquel ma tête et moi-même avons eu des débats houleux à mes débuts de “tambouilleuse” !
    Merci pour tes infos précieuses 🙂
    euh… les oraux en école IDE on appelait ça des “mises en situation professionnelle”… rien que l’intitulé était déjà terrifiant ! L’inconvénient c’est que en mode “live” on contrôle très peu de choses et tout peut arriver dans ce milieu, l’avantage c’est qu’au bout d’un moment le travail prend le dessus et on oublie qu’on est en examen… tout bien réfléchi c’est peut-être un inconvénient ça aussi !^^
    Les anecdotes en milieu hospitalier sont pas racontables ailleurs par contre 😀
    Bon, le seul avantage finalement c’est que la tenue vestimentaire va de soi !… encore fallait-il ranger le moindre frisottis de cheveux sous des tonnes de barrettes et autres accessoires

    1. oui la chasse aux étiquettes c’est du sport 😉 aussi je pense que tu fais bien de fabriquer tes propres produits, j’aime beaucoup ta philosophie du juste milieu entre la science et le naturel 😉
      ah je comprends enfin quand j’étais à l’hôpital pendant ma 5ème année hospitalière, cette manie des barrettes 🙂 tout s’explique 😉 moi qui voyais là des considérations esthétiques.. je me trompais 🙂

      1. Concernant la fabrication des cosmétiques, j’avoue que ça me titille depuis quelques mois (surtout ave ma peau réactive).. déjà j’ai opéré quelques changements, je viendrais en parler ici..;)

        1. Avec plaisir 😉 te connaissant à force, j’imagine que les changements, c’est le branle bas de combat 😉

  8. J’ai déjà eu la blague une fois d’un énorme bouton placé entre la lèvre et le nez… avant un examen de chant classique! Je lui avais fait la guerre à coup de cure oreille imbibé d’alcool à friction déposé sans frotter à ce moment là… J’te raconte pas la jolie marque rouge que j’ai dû tenter de cacher le matin même…

      1. Non du tout j’ai suivi des cours privés pendant quatre ans, mais celle qui me donnait les cours était affiliée avec l’école Vincent d’Indy à Montréal, je pouvais donc aller faire des examens là-bas sans problème.

        Dis… je suis pas super connaisseuse en crèmes et tout (un peu pour ça que je te lis remarque) ça veut dire quoi BB pour la crème?! J’ai cherché mais je trouve pas -_-‘

        1. c’est intéressant, et tu en a fait ton métier?
          pour BB, en fait ce sont les initiales de “blemish balm” BB cream, un produit très en vogue en ce moment qui vient de Corée ( et d’Allemagne en ce qui concerne le concept).. tiens d’ailleurs je suis en train de faire un article dessus lol

  9. hello, je viens de découvrir ce blog, vraiment j’adore ça change, au moins y’a du fond, c’est amusant, et clair, c’est peut être un peu long comme article quand même, mais sinon j’adore, je suis fan. je vais lire les autres articles,ce blog est dans mes favoris à présent.
    merci pour ce joli blog et bonne continuation
    Johan

    1. hello johan, merci bcp pour les compliments 😉 c’est vrai que j’ai tendance à écrire des pavés… et encore l’article initial faisait le double 🙂

  10. Quand je lis cet article, une grande question de curieuse me vient : mais quels produits développe donc notre ami Chris ? Qui sait si sans le savoir, je n’utilise pas un produit de ton invention ??? Passionnant je trouve 🙂

    Sinon j’avoue que tu t’es lâché sur la taille du pavé cette fois, mais les anecdotes que tu glisses sont toujours divertissantes et tes explications claires, on se couche une fois de plus moins bête.

    A part ça, je fais partie intégrante des pauvres malheureux qui ont ce genre de petit problème justement LE jour ou on n’en veut pas …

    1. aha ma chère sab, il y a des produits que je surveille toujours du coin de l’oeil quand je vais faire des achats cosmétiques…. il faut savoir que pour certains cas ,je ne sais même pas ensuite sous quelle marque les produits sortent… dans quel pays… 😉 oui peut être que tu en utilises… , mes produits sous ma marque ce sera plus simple 😉
      oui tu as vu la taille, c’est mon record et encore il était 2 fois plus long, j’ai coupé , simplifié 😉 je sais, je sais faut du courage pour me lire 🙂
      à toi aussi?, alors tu connais ce problème, c’est quand même la galère….

  11. Et beh ^^
    Si j’ai bien compris, il vaut mieux tester…

    De mémoire, la mention ‘non comédogène’ ne m’a pas vraiment déçue en tant que telle. Par contre, les conseils des vendeuses m’assurant que la crème ‘ne donne pas de boutons’, oui.
    ù$£#§&!!! (<= barbare injure version "il est presque minuit et je ne voudrais choquer vos chastes mirettes")

    J'ai longtemps eu une peau mixte, avec des boutons sur le front, menton… Depuis que j'utilise un produit qui contient beaucoup d'huile minérale (je viens de m'en apercevoir mdr), j'ai l'impression que ma peau est plus sèche. C'est ça l'effet 'de dépendance'?
    Ou alors le dessèchement est dû à mon allergie.

    Je n'ai pas plus de comédons avec l'huile minérale. Je suppose qu'il doit y avoir un équilibre entre le dessèchement et l'occlusion, un truc du genre…
    Enfin non, c'est plutôt un déséquilibre vers la sécheresse je pense mdr!

    J'aimais bien les oraux. Je les préférais largement aux écrits parce qu'aux écrits, il m'arrivait souvent d'oublier une question ou de mal interpréter la question. Et puis aux oraux, il y avait parfois moyen de grapiller des points en amenant le prof vers des domaines que je maitrisais mieux ou en répondant aux questions 'facultatives/bonus' (celles que les profs demandent pour voir jusqu'où on a compris – ou pas – la matière)
    Du coup pas de stress avant les oraux (et pas plus de boutons).

    Article super intéressant, comme d'habitude 🙂

    1. hello rae,

      oui tu as tout compris, c’est apprendre à connaitre sa peau, la façon dont elle réagit aux ingrédients…. c’est finalement mieux se connaître 🙂
      oui pour l’huile minérale, c’est simplement que ça ne nourrit pas vraiment ta peau… 😉 ah en plus si tu as une allergie oui, c’est facteur 2 lol
      pour ton absence de comédons, ce serait une possible explication 😉 , toute le monde ne réagit pas mal aux huiles minérales, rassure toi 😉

      pour les oraux, c’est vrai que forcément en ayant en face de soi l’examinateur, tu peux influencer encore plus son évaluation… c’est vrai 😉
      on peut même le supplier de nous donner un bon sujet hihi LOL

      merci encore à toi, pour ce commentaire instructif 😉

  12. Myriam qui n'est plus une Elfe Fée

    Huhuhu!!!!!! J’ai découvert ton blog récemment et je l’ai mis directement dans mes favoris. Quand tu as publié cet article, j’ai cru un instant que tu avais lu dans mes pensées.
    J’ai la peau sensible, des plaques sèches (joues) et qui fait facilement des boutons et points noirs (zone t et joues-si si c’est possible!-)
    J’ai bannis depuis longtemps ce qui ne portait pas la mention “non comédogène” et ton article m’aide à comprendre pourquoi même ceux qui portent cette mention me donnent quand même des boutons et points noirs. (fond de teint sephora, creme apaisac, creme avenehydrance…) Desfois,jedésespère un peu…Jevais essayer d’imprimer ton article et de m’enservir pour faire mon shopping à l’avenir.

    Merci!!!!!!

    Ps: Comme certaines, je suis assez dépitée, j’aimerai commencer à faire mes cosmetiques moi-même)

    1. bonsoir myriam, mais si en plus d’être cosmétologue, je suis télépathe 😉
      non plus sérieusement, cette mention peut prêter à confusion, d’où l’importance d’être mieux informée pour mieux choisir ses cosmétiques et avoir la peau que l’on mérite tous et toutes 🙂
      Pour faire ton shopping, l’idéal c’est aussi de demander des échantillons, rien de tel pour vérifier comment ta peau va réagir au produit… 🙂
      Faire ses cosmétiques n’est pas plus compliqué que ça, il faut juste prendre le temps…. et c’est peut être déjà le problème 🙂

  13. Myriam qui n'est plus une Elfe Fée

    Oups ! Désolée, j’ai validé avant de corriger. La touche espace de mon clavier fonctionne mal :/

  14. coucou le cosmétologue j’en apprends des choses par ici dis donc.. merci de distiller ton savoir 🙂
    sinon j’ai une question HS (je ne c pas où la poser: par mail?!) que penses-tu des vertues des épices/poudres indiennes en cosméto c’est une pratique courante ? efficacité? ou aucun intérêt? (car j’ai une amie indienne qui se badigeonne de poudres indiennes (pure) ayant des noms bizarres et qui a une très belle peau)

    et oui les DICTEES c’est LA spécialité des profs d’université impossible d’y échapper 🙂

    1. bonsoir kinder…. ( c’est parce que tu es fan ??? 🙂
      je t’en prie, si ça permet à certaines d’être moins “manipulable” par certaines marques…
      En ce qui concerne les épices, poudres indiennes, je n’en pense que du bien…. j’aime bcp le safran et le curcuma, leur potentiel cosmétique me semble vraiment intéressant, j’avais lu quelques “études” assez intéressantes, cela étant dit, utilisés purs, leur coloration peut poser des problèmes en formulation… en général,on utilise alors des extraits.. ça me fait d’ailleurs penser à une marque cosmétique qui utilise du safran.. késari… (je ne connais pas plus que ça..)… par voie orale, j’abuse personnellement du curcuma… mais je suis un maniaque de l’alimentation antioxydante, antiinflammatoire… 😉

      1. merci pour ta réponse je chercherai alors ds cette voie 🙂
        mais oui tu sais kinder bueno ( —>la phcienne bio)

          1. oui oui je n’y manquerai pas! en fait pour tout te dire ma soeur veut faire sa thèse ( la pharma c’est de famille) sur les épices du mondes en cosméto (ou les secrets de beautés des femmes du monde) donc j’essaie de chercher des infos 🙂 heureusement que ton blog existe! bonne continuation 🙂

            1. ah oui je vois pour la pharma 😉
              très beau sujet de thèse, je pense qu’elle aura de la matière 😉
              tu travailles en officine, industrie, hop ?

  15. je ss ds un labo privé à la martinique! (je l’avais déjà dis dans un précédent dans commentaire 🙂

    1. ah c ‘est toi 😉 je te prie de m’excuser, parmi les lecteurs du blog il y a de plus en plus de pharma 😉 c’est vrai , la mangeuse de kinder bueno en 5AHU 😉

  16. Merci pour ton blog que je lis petit à petit! je me permets (si, si toute seule!) une question : si j’ai bien compris, les huiles végétales sont plus ou moins comédogènes selon leur pouvoir occlusif. Comment puis je connaître le pouvoir occlusif d’une huile selon sa nature ? autrement dit existe-t’il un classement des huiles végétales selon ce critère? (j’avoue ca m’arrangerai, genre je regarde la liste et hop je sais quelle huile choisir en croisant ce critère avec les miens -l’odeur, le confort sur la peau etc.-) Je rêve tout debout ou au contraire c’est super facile à trouver et il n’y a que moi qui ne sais pas où ca se trouve ce classement?

    1. hello marychery , oui il ya une liste ( assez empirique je dois dire ) c’est en haut à droite je crois. attention toutefois ce ne sont que des indications, à affiner en fonction de chacun 😉

  17. Bonjour à tous,
    j’ai 40 ans et je découvre seulement après toutes ces années de passion pour les cosmétiques qu’ils contiennent de véritables bombes… Et oui je suis un peu candide, enfin beaucoup moins depuis que je me suis fait extorqué X euros (j’ai honte de la somme) en produits de la marque skinceuticals alors que ma dermato me répète depuis des années que les antirides sont de l’arnaque pure et simple… Je suis incorrigible…
    Mails svp aidez moi, que dois je utiliser comme produit sans danger pour ma peau et l’environnement?
    rien me direz vous?
    je ne peux m’y résourde
    merci pour votre réponse!

    1. bonjour ” un aller sans retour”

      je ne partage pas totalement l’avis de votre dermato (c’est certainement la définition d’antirides qui doit être explicitée). Maintenant si votre souhait est d’utiliser des produits aussi bons pour votre peau que pour l’environnement, il serait alors peut être judicieux de vous diriger vers les marques bio.
      mais avez vous la peau sensible?

      1. Bonsoir, oui ma peau est sensible et réactive au chaud/froid je rougis c’est une vraie cata!
        Merci pour votre réponse

        1. hello c’est un peu le problème des cosmétiques bio vis à vis des peaux reactives.Vous pourriez peut être vous diriger vers des marques Bio mais dirigez vous plutôt vers des produits basiques avec le moins d’huiles essentielles possibles etc
          veillez aussi à faire des cures de compléments alimentaires riches en AGE ( bourrache, onagre etc) pour renforcer la barrière lipidique et la rendre plus résistante et pensez aussi actifs apaisants, anti-inflammatoires etc… ( plantain, calendula, bisabolol etc…)

          1. AGE !!? Tu conseille quoi comme compléments ? Car ce que tu dis là pourrais peut-être (surement) m’intéresser… à conditions que ça ne soit pas des gélules, car j’ai du mal à les avaler, même une solution à boire au gout infect passeras mieux pour moi ^^

            1. hello vikie,(age: acides gras essentiels) effectivement je pensais aux gélules, mais si tu as du mal à les avaler, rien ne t’empêche de simplement en rajouter dans tes salades ( je veux dire des huiles.. 🙂 penses à l’huile de bourrache , d’onagre, de lin etc

                1. je suis un fan de ces huiles, elles sont fabuleuses par voie orale pour la peau !!!!! sur salade c’est parfait, et moi qui suis un peu “délicat” du palais LOL, ça passe très bien 😉

  18. Bonjour,
    Personnellement, je trouve ça un casse-tête de traquer et de comprendre ce qui va à sa peau ou pas…J’évite les silicones, les huiles minérales mais j’ai beaucoup de mal à trouver mon bonheur… Je me doute que vous ne recommandez pas de marque en particulier mais si vous le pouviez, même par mail, ce sera génial. Notamment dans le maquillage, il est très difficile de trouver mon bonheur. Ah! ces silicones sont tellement pratiques pour floutter les pores et donner l’illusion qu’on a 20 ans quand on en a 40!! 😉

    1. oui lila, je comprends. Il est vrai que cela devient assez compliqué de s’y retrouver, en même temps, la peau évolue avec le temps, les marques plus naturelles deviennent de plus en plus nombreuses….et cela devrait vous permettre de trouver ce qui vous convient. Maintenant, le test sur votre peau reste vital, car au delà de la théorie, ce qui importe après tout c’est vote ressenti 🙂 Pour les marques, un projet devrait voir le jour…. 😉

      1. Lila personnellement je te recommanderais la marque Make Up For Ever pour plusieurs raisons :
        – d’abord il y a un suivi de la gamme, ils ne changent pas tous les 4 matins comme MAC (chaque trimestre).
        – c’est une marque professionnelle, donc les problèmes d’allergies sont vraiment limité (j’aurais pu dire aussi Urban Decay, mais je fais une allergie à leurs fard à paupière… à mon GRAND DÉSESPOIR ^^)
        – la tenue de leur maquillage est optimale, et les couleurs sont intenses et facile à travailler.
        Perso, j’en suis ravie et rien ne me fera changer d’avis. Surtout qu’ils ont de petits prix et que les quantités sont conséquentes.
        Après comme le dit Christopher, il faut essayer, quitte à demander aux conseillères de vous maquiller, vous saurez de visu si la couleur vous convient et si votre peau réagit.
        Par contre, je ne connais absolument pas la composition de ces maquillages, c’est peut être écris sur le carton d’origine, mais j’avoue n’avoir jamais regardé. Étant donné que ma peau est réactive, maintenant que j’ai trouvé mon bonheur, je reste fidèle… même si c’est dommage pour la nature… pour le moment je ne vois pas d’autres solutions.

  19. Bonjour Le cosmétologue!
    Je viens de découvrir ton site aujourd’hui et je ne peux m’empêcher de te laisser un message car tous les articles que j’ai lus pour le moment (articles sur les silicones, sur les noms INCI et sur les produits non comédogènes) sont tout simplement géniaux. Je viens de passer un an en licence pro. cosmétique et lire tes articles me rappellent vraiment ce que nous ont dis nos prof (qui sont le plus souvent des professionnels aussi). Mais toi tu as vraiment l’art et la manière de bien expliquer et de te faire comprendre par tout le monde! Surtout continue comme ça et encore merci pour tes articles qui me permettent de mieux appréhender certaines questions lors des entretiens d’embauches (et pour mon plaisir personnel aussi biensûr!) !

    1. bonjour mylène,

      merci pour ce joli compliment, d’autant plus que j’essaie de faire des efforts pour rendre cela simple et facile à comprendre 😉 quoi? mon blog t’aide pour tes entretiens d’embauche:) ce n’ests pas banal 😉 bon on croise les doigts alors…

Comments are closed.